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Rocanrol -
Por Punto com - punto ar - Thursday, Dec. 29, 2005 at 5:30 AM
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En frances... ADOLEANCES

Rocanrol -...
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" Pas une tragédie, un massacre "


30 décembre à Buenos Aires, plein été en Argentine et ce soir il fait particulièrement chaud en cette fin d’année 2004. " Callejeros " culmine sa série de trois concerts á " Republica de cromañon ", ancienne discothèque devenue salle de concert, un vieil hangar en fait qui longe les voies de fer dans ce quartier de gare central.
Ce soir lá ; comme tous les autres soirs, la salle est remplie mais les gens continue de rentrer et entre pogos et bengales, on se fait une place pour respirer. C’est un petit groupe mais qui fait le plein á chaque concert et partout oú ils jouent, jeunes d’entre 14 et 20 ans s’entassent au pied de la scène et se gardent pour eux ces gars qui leurs ressemblent. Anti-héros, on est loin du rock paillette de MTV et de tout ces groupes qu’on promotionne dans les magazines de rock et dans les suppléments jeunes de journaux dont eux peuvent á peine lire les titres. Ici c’est le rocànrol des quartiers et il faut se la jouer simple, il y a la culture de ceux d’en bas et on la revendique.
Sur la scène Omar Chaban, le propriétaire du lieu essaye de calmer la foule et s’anticipe aux événements ; "on est 6000 ici, s’il arrive quelque chose, par cette porte on ne sort pas, ça va être un massacre ". Depuis quelques années les habitudes du foot se sont mélanger á celle du rock et le public participe chaque fois plus : chants, drapeaux et bengales pour que la fête se fasse aussi en bas de la scène et la distance entre le public et les artistes s’amenuise encore plus. Mais " cromagnon " n’est pas un stade á ciel ouvert et á peine quelque seconde après le début du concerts une fusée de feu d’artifice, entre les dizaines de celle que les jeunes ont déjà commencer á allumer touche la toile qui recouvre le toit et le feu commence à se disperser. Deux secondes de silence puis c’est la panique. C’est dans le noir complet et au milieu des cris que les gens essayent d’échapper à la fumée noir qui émanent de l’incendie.
Ils y avaient à ce moment là 2811 personnes selon l’enquête alors que l’endroit ne pouvaient en accueillir que 1031. Les sorties de secours étaient fermées avec des chaînes et des cadenas et on n’a bien entendu pas trouver d’extincteur en état de marche alors que la boite était en règle selon les inspecteurs municipaux qui avaient autorisé son fonctionnement.
Le bilan du désastre s’élève à 194 victimes, la majorité morte cette même nuit et les trois jours suivant. Le maire de Buenos Aires Anibal Ibarra a été écarté de son poste le 14 novembre après que l’organisation des familles et amis des victimes aient réussi á le soumettre á un jugement pour mauvaise administration. Omar Chaban, propriétaire de Cromagnon est emprisonné et risque plus de vingt ans de prison pour ravage suivit de décés. Les membres du groupe Callejeros, en tant qu’organisateur et responsable de la vente des entrées risque la même peine sous les mêmes accusations.
A un ans de la tragédie, une manifestation de rue réclamera de nouveau, comme les 30 de chaque mois pour que un accident comme celui-ci ne se répète pas ,en asseyant eux d’éviter les métaphore.

Buenos Aires Decembre 2005

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